22 Fév Une sélection de courts-métrages gratuits de nos #MainArtists
À l’occasion du Mois de l’Histoire des Noirs, Main Film souhaite à nouveau mettre à l’honneur ses membres, en vous partageant les remarquables oeuvres de nos #MainArtists. Parce qu’il est essentiel de faire résonner la diversité des voix de notre cinéma indépendant.
Drei Atlas réalisé par Miryam Charles (2018)
Synopsis
Une femme de chambre est soupçonnée du meurtre de son ancien employeur. Interrogée par la police, elle révèle l’existence d’un pouvoir surnaturel.
Miryam Charles
Formée en cinéma à l’Université Concordia, Miryam Charles a produit et photographié plusieurs courts métrages de fiction ainsi que les longs métrages Le pays des âmes et Nouvelles, Nouvelles. Elle est la réalisatrice de Vole, vole tristesse (meilleure œuvre d’art et d’expérimentation RVQC 2016), Vers les colonies, Une forteresse, Trois Atlas (mention spéciale du jury/nouveaux alchimistes FNC 2018) et Deuxième génération. Ses films ont été présentés dans divers festivals au Québec et à l’international.
Kinship réalisé par Jorge Camarotti (2018)
Synopsis
Rabah est contraint de reprendre la garde de son fils Cédrick. Ce dernier souffre de mutisme depuis la disparition de sa mère. En dépit de problèmes financiers découlant de son statut d’immigrant et malgré la relation difficile qu’il entretient avec son fils, Rabah réussira à recréer un lien de confiance avec Cédrick pour redevenir une famille.
Jorge Camarotti
Né à Sao Paulo au Brésil, Jorge amorce son parcours artistique très jeune. Au fil des 15 années où il travaille comme photographe, son parcours lui a permis de se rapprocher de sa première passion : le cinéma. Sa formation en scénarisation à l’Université de Montréal lui permet d’explorer davantage ce langage des images en mouvement. Il décide d’apprivoiser le rôle de comédien pour renforcer son approche comme réalisateur et s’inscrit à une école d’art dramatique menée par Jacqueline McClintock (Neighborhood Playhouse, à New York). Ce travail intime auprès des comédiens lui permet de se découvrir avec encore plus de profondeur. C’est à ce moment qu’il conçoit l’un de ses plus récents projets, Kinship. Soutenu par la SODEC, et produit par François Delisle et Maxime Bernard (Films 53/12), son film a fait la tournée des festivals. Film primé et sélectionné dans plus d’une dizaine de festivals, incluant le renommé Palm Springs International film festival, et nominée aux Prix de l’Académie canadienne du Cinéma et de la télévision 2020. Jorge prépare en ce moment le tournage de son prochain film Ousmane avec notamment l’acteur Issaka Sawadogo.
Bonne Figure scénarisé par Sandra Mathieu (2019)
Synopsis
Dans cette websérie réalisée par Stéphane Mukunzi, une jeune mère monoparentale, Sophia, récupère la garde de Kyrah. Ensemble, les deux femmes vont essayer de tisser à nouveau cette relation mère-fille alors que plane sur elles la menace d’une éviction. Un portrait intime d’une période de transition familiale dans laquelle rien n’est joué d’avance et où détermination et fatalité s’opposent.
Sandra Mathieu
Après avoir complété des études en production télévisuelle et en scénarisation cinématographique, Sandra J. Mathieu scénarise et réalise un premier court-métrage documentaire qui a pour sujet son premier voyage en Haiti, suite au séisme de 2010. Elle réalise et scénarise par la suite un court-métrage de fiction inspiré d’un fait vécu et qui a pour titre Je t’aime à mort, fait en 2014. Plus récemment, elle crée la websérie Reine qui traite des enjeux actuels que vivent les femmes noires. Elle reçoit en 2019 une bourse de Netflix afin de poursuivre ses études en scénarisation à l’Institut Nationale de l’Image et du Son. Durant son passage à L’INIS, elle scénarise la websérie Bonne figure qui a reçu un bel accueil dans les festivals. Elle travaille actuellement à l’écriture de plusieurs projets, dont une websérie et à l’écriture de son premier long-métrage de fiction. Par son art Sandra tente de se réapproprier les code narratifs et de briser les stéréotypes. Elle oeuvre dans le milieu en tant que réalisatrice, scénariste et monteuse.
Le Muzungu québécois réalisé par Justice Rutikara (2019)
Synopsis
Peut-on être à la fois Québécois et Africain ? Sur un ton cocasse, Justice Rutikara se balade dans des microcosmes africains de Montréal pour aborder l’importance et les paradoxes des identités ethnoculturelles des immigrants et des enfants d’immigrants au Québec.
Justice Rutikara
D’origine rwandaise, Justice Rutikara a grandi à Québec. Passionné par les arts visuels, l’interprétation puis le 7e art, il a participé à la création ou joué dans plusieurs projets professionnels, au théâtre et au cinéma. Diplômé en Études internationales à l’Université de Montréal, il a choisi de s’investir à l’écriture et la réalisation d’œuvres cinématographiques avec le désir d’explorer la beauté et l’absurdité de l’expérience humaine à travers son concept du « chaos harmonique ». Ses œuvres lui ont notamment valu le Prix de la Relève 2018 à la Course des régions pancanadienne, et une nomination comme Meilleur Réalisateur de l’année au Gala Dynastie 2020. Présentement, Justice réalise son premier moyen-métrage documentaire La Cité des Autres et développe Au 7e jour, son premier documentaire animé.
Zaya réalisé par Susanne Serres (2017)
Synopsis
Zaya est un film où l’on suit son personnage éponyme, une danseuse contemporaine. Elle vient de réaliser qu’elle est amoureuse de sa partenaire de danse, Nadège. Mais d’abord, elle doit réaliser son amour pour elle-même, et surtout surmonter ses peurs en s’ouvrant à sa mère sur qui elle est vraiment.
Susanne Serres
En 2017, elle a écrit et réalisé Zaya, son premier court métrage professionnel auto-géré. Zaya a participé à de nombreux festivals de films à travers le monde et a reçu plusieurs prix.
Forte du succès de ce premier film, elle a poursuivi en 2018 ses études à l’INIS pour devenir réalisatrice professionnelle. Après ses études, elle a reçu la bourse Louise-Spickler de la Fondation INIS, qui met en lumière le parcours d’un.e étudiant.e qui s’est démarqué.e. À l’automne 2018, elle était en quart de finale du concours international Screencraft pour Esmée (court métrage de fiction écrit par Susanne Serres). En janvier 2019, elle était l’une des 5 finalistes du Gala de la Dynastie dans la catégorie Réalisateur de l’année. En 2019, Suis-moi, l’un de ses court-métrages réalisé à l’INIS, a été choisi pour être diffusé sur ICI Tou.TV. Tandis que Hippocampe, le deuxième court-métrage qu’elle a réalisé à l’INIS, a été diffusé sur UNIS.TV en 2020.
Camfranglais réalisé par Feven Ghebremariam & Mylène Augustin (2018)
Synopsis
L’été 2117 sera révélateur pour Sam, une jeune camerounaise de 18 ans. Nouvellement élue au conseil tribal gouvernant son pays, elle rejoint la délégation nationale invitée à Tiohtià:ke (Montréal). Ce voyage est un pèlerinage pour la jeune femme alors qu’elle retrace les pas de son arrière-grand-mère qui a vécu dans ce territoire nordique il y a plus de 100 ans. Elle viendra alors à réaliser ce qui lie son peuple à ce territoire étranger, un lien tissé par des luttes qui mèneront le peuple camerounien et les Premiers Peuples du Canada à la souveraineté linguistique.
Feven Ghebremariam
D’origine rwandaise, Justice Rutikara a grandi à Québec. Passionné par les arts visuels, l’interprétation puis le 7e art, il a participé à la création ou joué dans plusieurs projets professionnels, au théâtre et au cinéma. Diplômé en Études internationales à l’Université de Montréal, il a choisi de s’investir à l’écriture et la réalisation d’œuvres cinématographiques avec le désir d’explorer la beauté et l’absurdité de l’expérience humaine à travers son concept du « chaos harmonique ». Ses œuvres lui ont notamment valu le Prix de la Relève 2018 à la Course des régions pancanadienne, et une nomination comme Meilleur Réalisateur de l’année au Gala Dynastie 2020. Présentement, Justice réalise son premier moyen-métrage documentaire La Cité des Autres et développe Au 7e jour, son premier documentaire animé.