02 Déc FOCUS-DOCU #2 : L’éthique du regard
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Déc
FOCUS-DOCU #2 : L’éthique du regard
Rencontre - Cycle Documentaire - Automne 2025
mardi 2 décembre 2025
18 h 00 - 20 h 00
Main Film Atelier
2025 Rue Parthenais #304-A, Montréal, Quebec, H2K 3T2
Invités | Khoa Lê (Ma Sài Gòn), Sarah Seené (Orbites), et Laurence Turcotte-Fraser (Ma cité évincée)
Gratuit sur inscription
Dans le cadre du cycle documentiare, Main Film présente FOCUS-DOCU : une série de rencontres ayant lieu le premier jeudi des mois cet automne ! Ces panels porteront sur les multiples potentiels et enjeux du cinéma documentaire aujourd’hui.
Regarder est en-soi un acte politique. Cette table ronde interroge la responsabilité éthique du·de la documentariste : filmer le trauma, entrer dans l’intime, négocier le consentement, etc. Comment éviter la réification ou l’exotisation des sujets filmés ? Cette conversation réunira cinéastes, et programmateur·rice·s pour penser une pratique documentaire plus consciente.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à envoyer un courriel à : services@mainfilm.qc.ca

Khoa Lê est cinéaste, réalisateur. metteur en scène et concepteur vidéo, auteur de longs métrages, documentaires, essais, installations vidéo, vidéoclips, magazines et films publicitaires. À travers ses réalisations artistiques il cherche à créer des objets qui brouillent les limites du sacré, du banal, du réel et de l’imaginaire. Sa quête de liberté artistique et son désir d’exposer les gestes créatifs le poussent à transcender les frontières formelles.
Ma Sài Gòn (2023): Ma Sài Gòn interroge la place du regard documentaire dans l’intimité des communautés marginalisées, en évitant l’exotisation et en adoptant une posture respectueuse et participative. Il soulève des questions sur la représentation éthique de l’identité queer dans un contexte culturel complex.

Sarah Seené est une photographe et cinéaste basée à Montréal, dont le travail en image analogique s’inscrit dans une démarche féministe et antivalidiste. À travers une esthétique poétique, elle explore des thèmes liés à la douleur chronique, la santé mentale et le handicap.
Son œuvre a été présentée dans de nombreux festivals et expositions au Québec et à l’international. Ses courts-métrages, plusieurs fois primés, incluent Orbites (2025), récompensé au festival REGARD, et Lumen, salué dans divers festivals internationaux. Elle collabore également avec des artistes de la scène musicale québécoise.
Orbites (2025) : Parce qu’elle a perdu la vue il y a quelques années, Marie-Christine explore la vie d’une manière sensible, depuis la pulpe de ses doigts. À travers son expérience personnelle, elle éveille son fils à la curiosité et à l’émerveillement que lui inspire la beauté de l’univers. Rassemblant une constellation d’images analogiques texturées et un bouquet de nappes sonores caressantes, Orbites incarne une plongée dans la mémoire sensorielle de Marie-Christine et mène une réflexion sur l’aspect fondamental de l’amour et de la transmission.

Laurence Turcotte-Fraser est une cinéaste et directrice photo montréalaise qui allie regard documentaire et sensibilité fictionnelle. Présidente de Fraser Films inc., elle a réalisé deux longs métrages documentaires remarqués : The End of Wonderland (2021 – IDFA, RIDM, BFI Flare) et Ma cité évincée (2023 – Prix Jean-Marc-Vallée, cité à l’Assemblée Nationale).
Directrice photo recherchée, elle a notamment signé l’image de 004Angel (Regard 2025) et Dorchester, au cœur de la mêlée (CBC/Radio-Canada). Sa double pratique nourrit une approche visuelle distinctive ancrée dans le cinéma direct.
Avec Le petit CHAOS (co-réalisé avec Émilie L. Côté), elle revient à la fiction courte, explorant l’anxiété contemporaine avec une noirceur toute québécoise. Laurence développe actuellement plusieurs projets qui poursuivent sa quête de vérité humaine, que ce soit dans l’intime ou le politique.
Ma Cité Évincée (2023) : Alors que le Québec traverse une crise du logement sans précédent, «Ma cité évincée» donne la parole à celles et ceux qui vivent les contrecoups de la spéculation immobilière à Montréal, l’une des dernières grandes villes abordables en Amérique du Nord. Mais pour combien de temps encore?