14 Jan Rencontre avec Tricycle (2024-2025)
14
Jan
Rencontre avec Tricycle (2024-2025)
Rencontre - Cycle Fiction - Hiver 2026
mercredi 14 janvier 2026
18 h 00 - 21 h 00
Main Film Atelier
2025 Rue Parthenais #304-A, Montréal, Quebec, H2K 3T2
Invités | Frédéric Chalté (La Hère), Zainab Rabbaa (Malak) et Florelle Del Burgo (Petite Chose)
Gratuit sur inscription
Rencontrez trois cinéastes émergent·e·s ayant reçu le soutien de Main Film dans le cadre de (tri)Cycle pour leur court-métrage de fiction ! Du dépôt de candidature à la production et distribution de leurs films, découvrez les différentes étapes de travail et les bénéfices qu’offre le programme à travers leur expérience.
Date limite du prochain dépôt de candidature : 1er février 2026 à 23h59.
- Contenu du dossier :
- CV artistique (3 pages max)
- Document de présentation comprenant :
- le synopsis court
- le traitement cinématographique et la démarche artistique (5 pages max)
- le scénario
- Liste des besoins en équipement et installations (catalogue de nos équipements)
- Échéancier de production
- Facultatif : matériels de support (2 maximum) – vidéo/audio (lien internet) ou visuels
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à envoyer un courriel à : services@mainfilm.qc.ca

Frédéric Chalté travaille depuis plusieurs années à développer une filmographie fièrement ancrée dans le cinéma de genre. Ses efforts remarqués à l’international dans le circuit des festivals incluent The Babysitter, No One Will Ever Believe You et Le otto dita della morte.
Librement inspiré d’une légende du folklore québécois, La Hère raconte l’histoire du Kid, nouvelle recrue d’un groupe de gardes-chasse violents qui veillent sur un immense territoire forestier. Dans cet écosystème rude qui rejette sa différence, le jeune homme peine à trouver sa place. Malgré la présence rassurante de son collègue Barniques, il s’enfuit dans la forêt à la suite d’une nuit d’initiations violentes et humiliantes. Mais une créature fantastique, la hère, rôde parmi les arbres… Pris entre ce monstre et la violence de ses collègues, le Kid choisit finalement de fuir le camp pour rejoindre la forêt et devenir à son tour une créature de légende.

Connue sous le nom de Zairab, Zainab Rabbaa est une cinéaste, productrice émergente et artiste peintre marocaine basée à Montréal. Elle évolue entre écriture scénaristique, mise en scène et postproduction. Titulaire d’un master en cinéma documentaire obtenu au Maroc, elle poursuit actuellement un doctorat en colorimétrie cinématographique, tout en étant chercheuse invitée à l’Université de Montréal et à l’UQAM. Sa démarche artistique relie théorie et pratique, avec une attention particulière à la composition visuelle, à la palette chromatique et à la narration immersive. Zairab explore des formes hybrides mêlant réel, animation 2D et peinture créant des univers où l’image respire, entre couleur et émotion. Elle a collaboré avec des boîtes de production au Maroc et au Canada, et participé à des résidences, expositions, projets de recherche, ainsi qu’à des festivals et conférences internationaux, où elle partage une vision du cinéma sensoriel et expérientiel.
À propos de Malak :
Malak, une nageuse talentueuse de 16 ans, s’entraîne régulièrement tôt le matin à la piscine municipale de Montréal. Un jour, elle découvre que l’eau de la piscine est étrangement lumineuse et paisible, comme si elle cachait un secret.

Je me suis construite au fil du temps, d’abord à travers 17 ans de sports de compétition, puis dans l’intervention auprès des jeunes et aujourd’hui sur les plateaux de tournage. Diplômée en relations humaines de l’Université Concordia, j’ai d’abord occupé des postes de gestion dans le domaine sportif et en planification d’évènements culturels et artistiques.
Après plus d’une décennie dans ce milieu, j’ai décidé de changer de voie et j’ai saisi l’opportunité d’appliquer mes compétences dans l’univers de la production cinématographique. Très vite, j’ai compris le fonctionnement du plateau et j’ai eu la chance de travailler comme assistante à la réalisation sur des productions américaines d’envergure, puis sur des projets plus intimistes : courts-métrages, films de danse, documentaires, clips musicaux et films internationaux. Chaque étape a nourri ce bagage qui façonne mon regard aujourd’hui.
Mon parcours est guidé par un désir constant de mouvement, de curiosité et de recherche de sens. Le cinéma me fait encore voyager — à travers les territoires, les cultures, mais aussi à travers les autres et moi-même. Il me permet de découvrir d’autres façons de raconter, d’autres manières de regarder le monde. Ce qui me touche, ce sont les silences, les regards, les détails. Je suis attirée par ce qui se joue dans le non-dit. J’aime rester en mouvement, apprendre, me réinventer.
Aujourd’hui, je développe des projets à la croisée de l’intime et du sensoriel, explorant l’enfance, la mémoire et la pluralité des identités à travers des histoires discrètes mais profondes, où le corps, le cadre et le silence parlent autrement.
À propos de Petite Chose :
Soriane, 7 ans et demi, attend que sa mère vienne la chercher après l’école. Ce n’est pas la première fois qu’elle est en retard. Pour combler l’absence, elle joue, s’organise, transforme les lieux familiers en un monde rassurant. Mais un appel vient briser l’illusion : elle est seule, et sa mère ne viendra peut-être pas. Confrontée à cette réalité brutale, Soriane trouve en elle une force fragile mais tenace. Inspiré d’un souvenir réel, Petite chose est un court métrage dramatique d’une durée de 10 minutes. Il explore la résilience d’une enfant face à l’abandon, et la manière dont l’imaginaire devient un mécanisme de survie.