24 Nov Rencontre autour du 1er long-métrage documentaire | En présentiel
24
Nov
Rencontre autour du 1er long-métrage documentaire | En présentiel
Rencontre - Cycle Documentaire - Automne 2022
jeudi 24 novembre 2022
18 h 00 - 21 h 00
Main Film
2025 Rue Parthenais #301, Montréal, Quebec, H2K 3T2, Québec
Invité.e.s | Jenny Cartwright (Je me souviens d’un temps où personne ne joggait dans ce quartier), Joannie Lafrenière (GABOR), Laurence Turcotte-Fraser (La fin de Wonderland) et Henri Pardo (Cher Jackie)
Modération | Lamia Chraibi
Gratuit sur inscription
Ne manquez pas la chance unique de rencontrer 4 cinéastes documentaires émérites, Jenny Cartwright (Je me souviens d’un temps où personne ne joggait dans ce quartier), Joannie Lafrenière (GABOR), Laurence Turcotte-Fraser (La fin de Wonderland) et Henri Pardo (Cher Jackie) qui témoigneront de leurs visions et expériences personnelles d’une étape qui s’avère cruciale dans la carrière d’un cinéaste : créer son premier long métrage documentaire.
Les cinéastes discuteront des plus grands défis à relever lors de cet exploit : un échange de connaissances des plus enrichissants sur l’écriture du film, l’expérience du tournage, la préparation de la production et la diffusion de leur oeuvre. Réaliser un premier long métrage documentaire correspond à de véritables enjeux stratégiques, artistiques et humains difficiles à anticiper.
Un précieux moment d’échange pour tous·tes cinéastes ou cinéphiles qui souhaitent connaître les vrais enjeux de produire un premier long métrage.
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à envoyer un courriel à : services@mainfilm.qc.ca
Mesures sanitaires liées à la COVID-19 :
- Le port du masque est à la discrétion des participant.e.s. Cependant, Main Film vous recommande de le porter au moins lors vos déplacements à l’intérieur.
- Les participant.e.s devront se désinfecter à l’entrée du centre, et avant de toucher les équipements. Une solution hydroalcoolique sera fournie.
- Les participant.e.s devront limiter leurs déplacements.
- Les participant.e.s peuvent utiliser les toilettes.
Jenny Cartwright
Jenny Cartwright explore les thèmes de l’autodétermination et des inégalités – auxquels elle revient tout le temps – à travers des sujets tels la gentrification, le militantisme, le travail et la pauvreté. C’est à travers ce parti pris pour les personnes mises à l’écart qu’elle tente d’allier poésie et manifestes. Si elle se questionne constamment sur la façon de raconter, passant d’une forme classique au film expérimental et de l’installation à la création sonore, sa pratique reste résolument documentaire.
Bande-annonce : Je me souviens d’un temps où personne ne joggait dans ce quartier
Joannie Lafrenière
Diplômée en journalisme et en photographie, Joannie Lafrenière s’intéresse aux belles gens qu’elle a le privilège de croiser sur son chemin. À travers sa pratique à caractère anthropologique teintée d’humour et d’une fascination certaine pour le bel âge, le kitsch et la culture de masse, Joannie croit fermement que le documentaire est un art de la rencontre qui vise à bâtir des ponts entre les êtres humains. Photographe et directrice photo, elle collabore avec des magazines reconnus, des séries télé, des projets interactifs (ONF), des musées et des galeries, en plus de collaborer à différents projets indépendants. Comme cinéaste, ses précédents projets cinématographiques, LA FEMME QUI A VU L’OURS, SNOWBIRDS et KING LAJOIE ont été diffusés autant à la télévision, au cinéma que dans de prestigieux festivals aux 4 coins de la planète. Elle se considère très privilégiée d’avoir pu réaliser récemment GABOR, un long métrage documentaire à propos du photographe nonagénaire et superstar Gabor Szilasi. Joannie vit, travaille, se costume et s’amuse à Montréal et un peu partout où la vie la porte.
Laurence Turcotte-Fraser
Après des études en Film Production à l’Université Concordia (2010-2013) , Laurence travaille dans le domaine du cinéma comme directrice photo (L’ÉTRANGE PROVINCE, LES JAUNES, DRUM DE MARDE) et à l’éclairage (UN ÉTÉ COMME ÇA, LÂCHER PRISE, LES PÊCHEURS). Après des années à la technique, la réalisation l’appelle et collabore avec Émilie L. Côté sur le court-métrage DOMINO (sélection REGARD 2018). Cela la relance pour terminer “The End of Wonderland”, un long-métrage documentaire qui l’habitait depuis plusieurs années. Ce portait excentrique sur l’artiste érotique Tara Emory a présentement une sortie en festival fructueuse (IDFA, RIDM, OUTFEST LA, BFI FLARE). Laurence travaille présentement sur son prochain long-métrage documentaire, La Cité des évincés, un film sur la crise du logement. Elle veut pousser sa démarche plus loin en gardant ce lien privilégié qu’elle crée avec ses intervenant.e.s ainsi que son approche de cinéma direct.
Bande-annonce : La fin de Wonderland
Henri Pardo
Né au Nouveau-Brunswick de parents haïtiens, Henri Pardo est réalisateur, coscénariste et coproducteur de la série documentaire Afro-Canada. En 2021, Henri Pardo reçoit le prix Magnus-Isacsson aux Rencontres internationales du documentaire de Montréal pour son documentaire Dear Jackie sur la communauté de la Petite-Bourgogne. Ce prix est attribué à un réalisateur canadien émergent pour un film témoignant d’une conscience sociale. Son premier long métrage de fiction Kanaval, en cours de production, honore l’histoire de sa famille arrivée au Canada pendant les années 70. Henri est également créateur du programme de mentorat Encre Noire consacré à la relève des cinéastes afrodescendants, il est membre fondateur de Black on Black films, un organisme de réseautage et de professionnalisation pour les créatrices et les créateurs afrodescendants de l’industrie des arts médiatiques, et il est fondateur de Black Wealth Media, une boite de production afrocentrique.
Modération : Lamia Chraibi
D’origine franco-marocaine, Lamia a appris très jeune à côtoyer des univers culturels hétéroclites. Diplômée en Sciences Politiques (Sorbonne, Paris) et en Réalisation Documentaire (INIS, Montréal), elle parcourt le monde à la rencontre d’histoires diverses. Le cinéma de Lamia est basé sur le temps et la confiance établie avec les protagonistes. Elle s’intéresse particulièrement aux thèmes de la justice sociale, l’identité, la famille et le territoire. Elle traite également des sujets reliés au langage du corps et à l’art social. Avec une approche sensible et engagée, sa caméra lui permet de donner une voix aux acteurs sociaux oubliés d’ici et d’ailleurs.